Beaucoup de propriétaires de sites souhaitent avoir un site Internet rapide à charger mais peu y parviennent en vérité. Beaucoup rencontrent des difficultés pour accélérer les performances de leur site.

La vitesse de chargement est en effet un sujet complexe qui nécessite de concilier plusieurs expertises : le SEO bien sûr, l’UX mais également toute la partie Admin serveur. Le temps de chargement des pages d’un site web demeure un sujet universel dès lors qu’il affecte l’expérience utilisateur, ce qui a un impact direct sur le business du site Internet comme l’a si bien démontré Amazon. Le test indiquait que 100ms de temps de chargement en plus représentait 1% de ventes en moins. Ce doit donc être pris très au sérieux, d’autant plus sur les terminaux mobiles dont le trafic généré dépasse les 50% sur un site en moyenne. À ce sujet, nous vous invitons à lire cette étude réalisée par Google lui-même sur la vitesse de chargement des pages mobiles.

 

Mais, en réalité ? C’est quoi un site rapide à charger ?

Dans l’idéal, on estime qu’un site rapide doit se charger en moins de deux secondes. Au-delà, l’internaute ressent déjà de l’impatience et risque de quitter prématurément votre site sans même avoir visité une seule page.

Afin d’évaluer le taux de latence d’une page, on se base généralement sur le TTFB (Time To First Byte), un indicateur important qui permet de mesurer le temps de réponse serveur, c’est-à-dire le temps nécessaire pour un serveur à renvoyer le premier octet suite à une requête client (navigateur). Cet indicateur permet de prendre connaissance de la performance de votre serveur à répondre rapidement.

Le calcul du TTFB inclut :

  • La mise en attente de la requête par le navigateur
  • La recherche DNS: le temps passé à effectuer la recherche DNS (conversion du nom de domaine en adresse IP)
  • L’envoi de la requête au serveur
  • Le traitement de la requête par le serveur et le temps d’attente avant envoi du premier octet au navigateur : c’est à cette étape qu’intervient le TTFB.

C’est à l’issue de ces principales étapes qu’on obtient le Time To First Byte qui, selon Google, doit être de 200 ms maximum, ce qui est très difficile à atteindre dans les faits.

Comment améliorer son TTFB ?

Ci-dessous, voici quelques conseils pour optimiser le temps d’affichage de vos pages web.

Utilisez un CDN (Content Delivery Network)

Un CDN ou réseau de diffusion de contenu met en réseau plusieurs serveurs à travers le monde, ce qui permet à votre site de s’afficher plus rapidement quelle que soit la localisation de l’internaute. Ainsi, votre serveur se situe toujours au plus proche de la requête des internautes. Le CDN se prête ainsi parfaitement aux sites multilingues.

Activer la mise en cache de vos ressources statiques

Mettez en cache votre contenu statique (images, CSS, JS…) afin de diminuer les échanges de requêtes entre le navigateur et le serveur de votre site dans le cas où les internautes sont déjà venus au moins une fois sur votre site et ont été identifiés comme tel. La mise en cache permet de renvoyer des éléments préchargés à votre navigateur. À utiliser si votre site n’est pas mis à jour trop souvent.

Différez l’analyse de certains fichiers qui ne nuisent pas à l’affichage de votre site

Retardez la prise en compte des scripts qui prennent en charge les actions de l’utilisateur qui ne sont utiles qu’après le chargement complet de la page.

Optimisez le nombre et le poids des requêtes à la base de données ou via des services tiers

Pour diminuer les temps de latence, réduisez au strict minimum les appels à la base de données et limitez les appels à des services tiers qui nécessitent des allers-retours et des temps de calcul qui impactent directement le TTFB.

Réduisez le nombre de requêtes HTTP

Pour diminuer encore davantage le TTFB, vous pouvez regrouper les fichiers CSS, combiner les fichiers JavaScript en les rendant asynchrone et rassembler vos images dans un seul fichier par le biais des sprites CSS.

Compressez et minifiez vos ressources

Sur Internet, inutile d’avoir des images de plusieurs mégas à donner à charger au navigateur. Aussi, pensez toujours à compresser vos images afin de réduire leur poids, avant intégration sur le serveur. Parallèlement, minifiez vos fichiers JS et CSS, surtout s’ils sont volumineux, afin de gagner là encore quelques octets au moment du téléchargement de vos fichiers.